La SDAT, c’est plus d’un siècle d’engagement au service des plus démunis.
De sa création en 1903 à aujourd’hui, revivez les moments forts de l’association !
La SDAT, c’est plus d’un siècle d’engagement au service des plus démunis.
De sa création en 1903 à aujourd’hui, revivez les moments forts de l’association !
Au tout début du XX° siècle, la Chambre de Commerce et d’Industrie de DIJON est préoccupée par le nombre de personnes se livrant à la mendicité dans la ville. Son ancien Président Amédée Charles COLLOT, industriel à DIJON, co-propriétaire et directeur des établissements LAURENT-COLLOT, accompagné de ses collègues, a l’idée d’une «Assistance par le Travail» pour répondre à la situation de mendicité.
Le 20 juin 1914, l’Assemblée générale de la SDAT décide de modifier les statuts de l’association. La principale modification apportée autorise ainsi l’association à « étendre son action par la création d’autres œuvres telles que fourneau alimentaire, asile de nuit… ». A cette date, le siège de l’association est situé 7 rue de la Manutention ; les ateliers sont situés impasse de la Grenouille.
Les statuts sont approuvés ainsi par décret du 30 mars 1915 ; ils n’ont pas été modifiés depuis.
Les objectifs de l’association sont à la fois économiques, sociaux et charitables : il s’agit de prendre en charge les exclus du système économique et de leur donner une nouvelle chance de s’intégrer au marché du travail.
Le coût de fonctionnement est couvert par les revenus du legs de Madame GRANGIER, les dons de Dijonnais, membres bienfaiteurs et, pour une part plus modeste, par la gestion des activités sociales, notamment des ateliers.
Ce sont les années de la grande crise et par conséquent du chômage. Jean-Baptiste RICKLIN, Notaire, est nommé Président en 1932 ; trois Présidents issus de la Chambre de Commerce l’ont précédé. Ce dernier y introduit des officiers à la retraite comme le Général GAGEY et le Général ECHARD. Ils font face avec courage et générosité mais voient fondre les revenus de la donation GRANGIER, sous l’effet des dévaluations successives du franc. On est alors dans le cadre de la charité traditionnelle.
Le nouveau Président découvre que la caisse est vide. La Caisse d’Allocations Familiales demande à ce moment-là de racheter le bâtiment : la liquidation de la SDAT semble imminente. Mais les visiteurs de prison se mobilisent car, pour eux, il s’agit de la disparition annoncée du seul moyen d’accueil à leur disposition lors de la sortie d’un prisonnier, sans famille, sans argent.
Le 9 décembre 1949, le Pasteur DERANSART met en place une nouvelle équipe autour du noyau formé par les visiteurs de prison, dont Henri GERMAIN et Henri CALLEROT et du Vice-Président Georges QUILLOT. Grâce à Georges QUILLOT, l’établissement se transforme en une entreprise rentable d’usine d’allume feux. Il trouve des débouchés commerciaux auprès de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits. La main-d’œuvre est recrutée dans les services pénitentiaires.
En 1951, un directeur est recruté en la personne de Monsieur Jean BLIGNY : il sera le patron de la «Manu», comme l’appellent les Dijonnais, pendant un quart de siècle. Rapidement, l’association va retrouver un équilibre financier basé sur le travail des ateliers, les pensions des travailleurs et une subvention de la ville de DIJON.
Pour mieux cibler les publics, la SDAT crée d’autres associations et les accompagne dans leurs débuts :
Durant les années 80, répondant à diverses mesures et dispositifs mis en place par l’Etat, l’association développe ses activités en créant plusieurs structures nouvelles :
reconnue d’utilité publique par décret du 13 Août 1906 et qui prend le nom de SDAT,
Solidarité Dignité Accompagnements Travail